La création d’un film institutionnel passe par plusieurs étapes techniques. Une fois le tournage terminé, il faut sélectionner les images à conserver pour le montage final. Il s’agit de la phase de dérushage.
Lors de celle-ci, toutes les images enregistrées doivent être visionnées pour couper les parties inutiles et retoucher les séquences qui en ont besoin. Une étape qui peut s’avérer chronophage, mais se révèle cruciale pour la qualité du résultat final.
Définition du terme « dérushage »
Le terme « dérushage » vient du mot anglais « rush », qui désigne toutes les vidéos brutes capturées pendant le tournage. Ces enregistrements peuvent durer longtemps, comporter des passages inutiles, des pauses trop longues… Autant de séquences qu’il faudra couper lors du montage de la vidéo. Dérusher signifie s’atteler au visionnage de ces images pour en retirer les parties superflues et repérer les séquences pertinentes. Cette étape indispensable se déroule après le tournage et constitue le début de la phase de montage.
Le principal inconvénient de cette partie de travail reste le temps qu’elle nécessite : plus les vidéos sont nombreuses, plus le dérushage dure longtemps. Toutefois, il s’agit souvent d’un moment intéressant, car il permet de découvrir les premières images du futur film.
Comment s’y prendre ?
En pratique, le dérushage vidéo n’a rien de très compliqué, mais il peut vite s’étendre dans le temps. Cette phase du montage implique de regarder chaque vidéo enregistrée pendant le tournage et d’identifier clairement les séquences à retirer en notant les instants précis où elles démarrent et où elles finissent. Ce travail s’effectue la plupart du temps directement dans un logiciel de montage, afin de gagner du temps. Il suffit d’importer ses vidéos dans l’outil et d’intégrer des repères dans la timeline, ligne de temps, au bas de la vidéo.
Trier les images
Pour un dérushage vidéo efficace, il demeure important de savoir comment trier ses images. Pour délimiter plus facilement les séquences à enlever, vous pouvez commencer par identifier les problèmes techniques. Images floues, surexposées, à contre-jour, mal cadrées… Les plans désagréables à regarder ou incompréhensibles ne présentent aucun intérêt, vous pouvez donc les éliminer dès le départ.
Ensuite, pour chaque enregistrement, demandez-vous s’il correspond à une étape du scénario du film final. Certaines séquences tournées « au cas où », sur le moment n’apportent finalement rien. Elles risquent, en revanche, de rallonger inutilement la vidéo.
Par ailleurs, certains plans peuvent être identifiés comme « à retoucher ». Dans ce cas, il convient de faire attention aux repères positionnés dans la timeline et de bien noter les séquences à supprimer et celles à retravailler. La plupart des outils de montage comme Adobe Premiere permettent de retoucher partiellement la luminosité des plans ou le son, par exemple. Ces possibilités dépendent toutefois de la qualité du matériel de tournage.
Quels outils pour dérusher avant le montage ?
Parmi les logiciels les plus connus de montage vidéo, on trouve Final Cut Pro X et Adobe Premiere Pro. Le choix de l’outil dépendra surtout de votre équipement informatique : le premier fonctionne sur Mac et le second, sur PC. Les deux outils sont payants, mais particulièrement efficaces.
Ils fonctionnent de manière assez intuitive : il faut commencer par importer les rushs. Une ligne de temps apparaît automatiquement en dessous ou à côté, sur laquelle il est possible d’intégrer des repères. Il faut ensuite utiliser les différentes fonctionnalités à disposition : découpage, étalonnage… selon vos besoins.
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